Cette anecdote que je voudrais ici, narrer,
Sous l’Empire, en 1810, a démarré.
Napoléon de l’Europe entière est le commandant,
Jamais il n’y eut d’Empereur plus puissant.
En Espagne, un régiment défile, majestueusement,
Fantassins, cavaliers se succèdent interminablement.
Mais voila qu’arrive un régiment aux tenues bizarres,
Un régiment de hussards,
Bonnets de fourrure et dolmans.
A leur tête, fier comme Artaban,
Droit et dégingandé, un beau lieutenant,
Une longue pipe hongroise fumant.
Le public féminin s’affole,
Devant l’officier qui caracole.
Une jeune femme particulièrement,
Par le jeune lieutenant,
Semble éblouie,
Tant et tant qu’il lui sourit.
Dans ce doux relachement des lèvres,
La pipe lui échappe et tombe sur la grève.
Aussitôt, la jeune femme se baisse, se relève,
Et rosisant telle une nouvelle Eve,
Rend le bruloir au militaire,
qui déjà, sur son cheval, au loin disparait dans la poussière.
Quelques jours plus tard, nul n’en sera étonné,
Au palais du gouverneur un bal est donné.
A l’accueil des invités, le gouverneur et sa fille,
Qui est, je vous le donne en mille,
La jeune femme émerveillée,
Par le hussard qui fumait.
Fait du hasard,
Voila qu’arrive le dit hussard,
Fin et élancé,
Comme à l’accoutumée.
Dignement, devant le gouverneur, il s’incline,
Et devant la jeune femme, de l’œil cligne,
Tout en lui prenant la main, pour la baiser,
Et on l’entend, alors, murmurer,
A la jeune femme, rouge comme une tulipe :
Merci beaucoup pour la pipe !!!!
Sous l’Empire, en 1810, a démarré.
Napoléon de l’Europe entière est le commandant,
Jamais il n’y eut d’Empereur plus puissant.
En Espagne, un régiment défile, majestueusement,
Fantassins, cavaliers se succèdent interminablement.
Mais voila qu’arrive un régiment aux tenues bizarres,
Un régiment de hussards,
Bonnets de fourrure et dolmans.
A leur tête, fier comme Artaban,
Droit et dégingandé, un beau lieutenant,
Une longue pipe hongroise fumant.
Le public féminin s’affole,
Devant l’officier qui caracole.
Une jeune femme particulièrement,
Par le jeune lieutenant,
Semble éblouie,
Tant et tant qu’il lui sourit.
Dans ce doux relachement des lèvres,
La pipe lui échappe et tombe sur la grève.
Aussitôt, la jeune femme se baisse, se relève,
Et rosisant telle une nouvelle Eve,
Rend le bruloir au militaire,
qui déjà, sur son cheval, au loin disparait dans la poussière.
Quelques jours plus tard, nul n’en sera étonné,
Au palais du gouverneur un bal est donné.
A l’accueil des invités, le gouverneur et sa fille,
Qui est, je vous le donne en mille,
La jeune femme émerveillée,
Par le hussard qui fumait.
Fait du hasard,
Voila qu’arrive le dit hussard,
Fin et élancé,
Comme à l’accoutumée.
Dignement, devant le gouverneur, il s’incline,
Et devant la jeune femme, de l’œil cligne,
Tout en lui prenant la main, pour la baiser,
Et on l’entend, alors, murmurer,
A la jeune femme, rouge comme une tulipe :
Merci beaucoup pour la pipe !!!!